19 heures plus tard, je la survole enfin. L’Australie. Pourtant, elle n’est encore qu’un mirage. Un rêve d’écume et de poussière que je me suis construite cette année. 

Au travers de quelques hublots ouverts, j’aperçois le ciel bleu pâle. Les écrans diffusent des photos de quelques sites touristiques à mesure que nous avançons. Et ça me fait sourire.

Tout ceci n’est pas réel. Ce ne peut être qu’une nouvelle parenthèse qui s’ouvre…

 

 

Melbourne semble paisible. Même le quartier des affaires est calme. Les silhouettes en costar et tailleurs déambulent à l’ombre des arbres, se pressent dans des ruelles débordantes de cafés et de restaurants sur le pouce. Des écrins électriques. 

 

Le temps était vaporeux aujourd’hui. Comme suspendu entre deux états… entre soleil et nuages. J’ai aimé marcher seule dans les rues, comme si je connaissais la ville, sous une chaleur qui, pour la première fois, ne brûlait pas.